mercredi 26 février 2014

MY SIZE IS S

Photos Ronan Beauvois

A Bangkok, il y a UN truc à faire (vraiment) : c’est le marché ! Enfin : les marchés... Car Bangkok est à elle seule un marché géant à ciel ouvert. Celui où nous avons passé pas mal de temps (doux euphémisme…) s’appelle CHATUCHAK. Et moi j’ai fait tout le marché de CHATUCHAK avec une étiquette collée dans le dos, sur le dos même... Enfin, je mens car je crois qu’il n’est pas humainement possible de faire TOUT le marché ! Pour vous donner une idée de l’étendue du truc : il y a même un plan pour (tenter de) s’y retrouver. Bref, je me suis baladée avec mon étiquette dans le dos sans que mon homme s’en aperçoive... Non pas qu’il ne me regarde plus (!) mais comme je suis toujours à la traîne derrière à regarder le trentroizième t-shirt de la centvingtdeuxième échoppe au cas où je louperais LE « truc » de ma vie (je reviendrai ultérieurement sur mes trouvailles). « Are you looking for a S size ?”... Trop forts ces Thaïlandais !

samedi 22 février 2014

CHRISTIAN DIOR AVAIT RAISON

Photo Didier Knoff


Je me suis récemment aperçue d’un truc : j’ai un « baromètre vestimentaire » inversé par rapport aux autres filles… dès que le soleil disparaît et que le froid commence à s’installer, je sors… les jupes ! Je me souviens d’un édito (très mignon) du ELLE qui vantait le port de la jupe en hiver et qui saluait le courage de ces filles bravant les frimas et illuminant les rues de Paris de leur démarche gracile et de leurs jupes hautement féminines (le ELLE le disait très certainement mieux que moi… quoique). Je dois bien vous avouer que si je mets des jupes en hiver, ce n’est ni pour faire plaisir au ELLE ni pour jouer la rebelle à la saison : rien de tout cela. En fait, c’est juste en hommage à Christian Dior car, comme lui, je trouve que le genou d’une femme n’est pas assez joli pour le montrer… Enfin, surtout les miens !! Dans mon prochain billet, je ne manquerai pas de vous vanter le port de collants noirs en hiver… ou comment ils subliment la jambe et le look. Mais par contre, je n’ai rien trouvé sur le sujet dans la bio de Christian Dior...


Jupe MOULINETTE SŒURS chez ANTHROPOLOGIE , T-Shirt et gilet LA REDOUTE, boots PIER ONE
 

mercredi 19 février 2014

AU REVOIR LA-HAUT / PIERRE LEMAITRE

Photo Didier Knoff

C’est, selon moi, un des meilleurs livres de 2013 ! Pierre Lemaître avait jusqu’à présent écrit des romans noirs : Robe De Mariée (étant, je pense, le plus connu, en tout cas celui qui a eu le plus grand succès public…) et Cadres Noirs (deux livres que j’avais particulièrement appréciés dans leur genre) et cela se sent ! Car Au Revoir Là-Haut est mené de main de maître (sans jeu de mots !) et tambour battant : rebondissement (mort, vraiment ?), suspense (dans quel état allons-nous retrouver nos deux héros après la guerre ?) et humour noir (la mort n’a qu’à bien se tenir…). Un style acéré, un bon rythme : ce roman ne manque pas de panache et on sourit souvent, à défaut de pleurer, des histoires, un peu rocambolesques, de nos deux rescapés de la grande guerre. Une sorte de colère sourde se laisse entendre et on n’a aucun mal à imaginer que la guerre de 14 a su profiter à certains (et moins à d’autres) dans le commerce des morts car il s’agit bien de cela. Nos arrières grands-pères auraient de quoi se retourner dans leurs tombes !… Il reste que ce roman a des airs de « grand classique » avec des personnages hauts en couleur, qu’on aime détester ou auxquels on s’attache passionnément… un peu à la Balzac, mais sans les longueurs ! Il est vrai que beaucoup de livres ont parlé de cette grande guerre et des fameuses gueules cassées mais, à ma connaissance, jamais sur ce ton ni avec cette belle ironie qui rend ce livre vraiment particulier et très attachant.   

dimanche 16 février 2014

LE FUTUR, C’EST MAINTENANT !

Photo Didier Knoff

Quand j'étais (plus) jeune, j'imaginais le futur rempli de robots et de navettes spatiales... Sans doute parce que je fais partie de cette génération (bienheureuse ?) qui a découvert sur grand écran le tout premier Star Wars (l’épisode IV en fait, mais à l’époque, on ne savait pas qu’il serait l’épisode IV : vous suivez ?). Le futur, je l'imaginais donc clean et blanc, rapport au look des Stormtroopers et aux vaisseaux de l’empire. Alors, quand je suis tombée sur ce flacon tout blanc et sur ce nom « futur.e », je me suis dit que cette crème était faite pour moi ! Et elle l'est. Fluide, non grasse, elle est très hydratante et distille à merveille sa vitamine E. Enfin, c'est ce que je me dis avec conviction car je suis persuadée qu'il y a une part de subjectivité dans tout ça. Aujourd'hui mon avenir, je l'imagine... sans rides ! Mais un robot multi-tâches serait toujours le bienvenu surtout s'il est sympa et avec une touche de fourrure (fourrure = Chewbacca dans Star Wars : vous suivez ?) !

jeudi 13 février 2014

RENCONTRES EPHEMERES A NY

Dans le genre moins classique (et qu'on ne reverra peut-être jamais), voici ce que j'ai aussi vu à New York....

                      un photomaton (un vrai qui marche !) chez URBAN OUTFITTERS

                      Un loup à Soho (chez EVOLUTION)

                      Un Empire State Building multicolore

                      Un toboggan géant

                     Un chat très contrarié

                      Un homme presque nu à Time Square (merci H&M !)

Et le SUPERBOWL !!!

lundi 10 février 2014

PYJAMA DAY

Photo Didier Knoff

Quand la tendance pyjama est sortie, j’avoue que je n’y ai pas cru… en tout cas, pas pour moi. Et puis, et puis, je me suis laissée tenter : imaginez un look dédié au week-end (et encore : passer une journée en pyjama, ce n’est pas vraiment mon truc) qu’on porterait sans vergogne au bureau… Après le fridaywear, c’était un joli crescendo modesque. Alors, voilà ! Perso je me sens très à l’aise… un peu trop ? Bon, l’astuce c’est qu’en fait j’ai superposé deux thèmes : pyjama/mix d’imprimés. Deux fois plus de chances de ne pas avoir de commentaires du style : « Ah ben t’es venue en pyjama aujourd’hui ? T’étais à la bourre ce matin (jolie expression, non ?) ». Bien évidemment, le cheveu doit être coiffé, la bouche maquillée, l’œil dessiné ! Je pense que le sac YSL est aussi un bon argument… car même si je connais des filles qui dorment toutes maquillées (surtout dans les films) et qui n’ont pas une mèche de travers au réveil (surtout aussi dans les films), je n’en connais aucune qui dort avec son YSL… sinon qu’elle se manifeste ici !

Sweat et pantalon H&M, T-Shirt Isabel Marant pour H&M, sac YSL, sneakers SERAFINI


vendredi 7 février 2014

SUR MA PEAU / GILLIAN FLYNN

Photo Didier Knoff

Le premier roman de Gillian Flynn… et pour un premier roman, elle tape fort ! Sombre, cru, sans concession : comme j’aime ! Car j’aime la noirceur : celle des romans de Robin Cook (J’étais Dora Suarez) ou de James Ellroy (Le Dalhia Noir) : comme ça, vous connaissez tout de suite mes goûts… Très douée pour camper ses personnages féminins, Gillian Flynn nous dresse ici le portrait d’une jeune journaliste qui a écrit son histoire sur sa peau (au sens littéral du terme) et qui retourne dans la ville de son enfance pour mener une enquête. Soyons clair : même si l’intrigue est plutôt bien ficelée, le livre vaut surtout pour la description d’une ville typique de l’Amérique profonde : ambiance délétère, violence ordinaire… mais aussi et surtout pour le portrait d’une jeunesse perdue car sacrifiée, cruelle car sans espoir. J’ai trouvé que Gillian Flynn, un peu comme Sofia Coppola avec Virgin Suicides dans un tout autre style, avait un regard très juste sur ces adolescentes bordeline qui  fascinent et effrayent les adultes (je pense à la très belle scène finale entre les deux sœurs). Un roman très cinégénique… Sophia, tu ne t’essaierais pas au genre « polar » ???

mardi 4 février 2014

PAS N’IMPORTE QUEL VERT

Photo Didier Knoff

J’ai tout de suite aimé la couleur de ce vernis que j’ai trouvé à Londres. Un vert sombre et intense qui m’évoquait un élixir de sorcière, un poison à La Voisin ou encore un beau scarabée de la forêt vierge (y a-t-il d’ailleurs des scarabées de cette couleur dans la forêt vierge ? Y a-t-il seulement des scarabées ? Et qui peut encore témoigner de la couleur des poisons de La Voisin ?). Même sans avoir fait une licence ès english, nous sommes bien d’accord que « butter » signifie « beurre »... Vous imaginez une marque de cosmétiques française qui s’appellerait « Beurre » ?? Bof, bof, non ? Alors qu’en anglais, ça sonne bien : c’est assez proche de « better », donc « mieux »… On en perdrait son latin. Et puis ce vert, il a aussi un nom terrible : « british racing green »*… C’est un fan de voitures et de la langue de Shakespeare qui m’a éclairée : « c’est le fameux vert anglais des voitures de course ». Ben oui, enfin ! J’aurais jamais trouvé mieux… euh « better » je veux dire.

* souvenez-vous de mes boots « red bluish dark » !