dimanche 29 juin 2014

LES CENT DERNIERS JOURS / PATRICK Mc GUINNESS

Photo Ronan Beauvois


Attention : coup de cœur ! J'ai adoré ce livre. Tout d'abord parce qu'il est ancré dans l'histoire … mais que cela reste un roman, un vrai ! En effet, je n'aime pas ces romans historiques toujours un peu ampoulés qui décrivent méticuleusement le quotidien d'une époque avec foultitude de notes en bas de pages. Non, là, il s'agit vraiment de capter ce qui s'est passé pendant les cent derniers jours du régime de Ceausescu. Ce qui est intéressant, c'est qu'on découvre Bucarest à travers le regard d'un jeune étudiant anglais qui lui-même a des comptes a régler avec son père décédé (patriarcat / dictateur, père du peuple). On constate, avec horreur et stupéfaction, les dehors et les dessous du régime communiste. Ou comment une ville peut être massacrée, sans égard pour le passé... Et c'est d'ailleurs la destruction d’une église qui mènera le régime à sa perte (religion / régime totalitaire). Mais les pierres importent-elles plus que les personnes ? Car la Roumanie est le parent pauvre de l'Europe.... Plus qu'un témoignage sur l'époque, ce roman est superbement écrit, souvent caustique, toujours subtil. On a l'impression d'en sortir moins bête et d'avoir partagé un peu de cet amour pour Bucarest et pour ses habitants, parfois troubles, mais intensément humains. Car, finalement, quand les biens matériels viennent à manquer, ne restent que les hommes.


 

jeudi 26 juin 2014

DREYFUSS FOR EVER !



Photos Didier Knoff
Sachez-le tout de suite, je ne suis pas une it-bag addict… J’ai peu de sacs (enfin, peu : tout est relatif… demandez à l’homme qui partage ma vie et il vous dira que si, j’ai des sacs : plein !). En fait, je trouve que la plupart des « beaux sacs » font un peu trop Madame, ce qui n’a rien de péjoratif en soi, mais cela ne colle pas vraiment à mon style, en tout cas pas à l’idée que je m’en fais… Alors, c’est vrai que les sacs de Jérôme Dreyfuss ont cette coolitude qui les rend à la fois casual et chic. Car, ne nous y trompons pas, il s’agit bien de chic et de (très) beaux sacs. Les connaisseuses les repèrent tout de suite, même sans connaître la marque, et celles qui la connaissent vous regardent avec un sourire de complicité qui unit les âmes sœurs (de mode). Alors oui Billy, Alain, Yves, Igor… ont encore de l’avenir dans notre vie ! Perso, j’ai un Robert de la première heure qui a vu son cuir se patiner et se recolorer (mea culpa ! Il faut le savoir… un sac bronze comme nous : il change de couleur au soleil) mais même comme cela, il me plaît encore beaucoup (la maturité, ça a du bon !) et un Igor : petit et rouge (il en faut pour tous les goûts, mesdames). En plus, j’adore l’idée qu’ils aient des noms d’humains... faire gaffe quand même à ne pas tout mélanger : son homme et son sac. On peut toujours les emmener en balade… ou les laisser au placard (ce qui, entre nous, ne devrait jamais arriver à un Dreyfuss).

SACS JEROME DREYFUSS

dimanche 22 juin 2014

PAS D’EMBROUILLE !

Photo Ronan Beauvois


C’est amusant, je trouve, parce que le mot EMBRYOLISSE me fait penser à IMBROGLIO ou EMBROUILLE et donc à quelque chose de compliqué… Comme quoi les mots nous dictent nos choix (ou nos « non-choix »). Alors qu’en fait, cette marque prône la simplicité… Ca n’est vraiment pas juste ! Il me fallait donc revenir sur mes a priori vocabulistiques. Tout d’abord la marque est française : cocorico ! Et elle va à l’essentiel. Cette crème, que j’utilise en crème de nuit, sent… le simple ! Elle laisse une agréable sensation sur la peau, comme si elle était immédiatement nourrie et « repue ». Le soir, je m’en tartine allègrement le visage, sans trop faire pénétrer. Un vrai produit cocon, tout doux et rassurant… Comment je l’ai connu ? Sur les conseils d’un mannequin… Perso, en terme de soin de la peau, je fais confiance aux models, vu ce que leur peau connaît/subit pendant les séances de maquillage… j’avoue que je les suis moins quant à leurs conseils en matière de régime : « si, si, fais comme moi : mange de tout, ne te prive pas, f… the diet »… Mouais.

LAIT CREME CONCENTRE EMBRYOLISSE

jeudi 19 juin 2014

THE GOOD LIFE !


Les bonnes adresses de Londres...
Où manger ? 
THE ENGINEER à PRIMROSE HILL, 65 Gloucester Avenue. 
Top top top (et quartier top top top) 
MAGGIE JONESS à KENSINGTON, 6 Old Ct PI. 
Authentique !

MASALA ZONE à COVENT GARDEN, 9 Marshall street. 
Indien revu au goût du jour (les thalis sont excellents) 
 
LE PUNJAB à COVENT GARDEN, 80 Neal Street
Indien traditionnel (le plus ancien de Londres !)
Où prendre un thé (et un gâteau) ?
THE FORK à SAINT PANCRAS, 85 Marchmont Street
ANTISHOP à BRICKLANE, 80 Bricklane
 
AU MARCHE DE PORTOBELLO 


Où s’habiller ?
GOLDSMITH VINTAGE à PORTOBELLO, 253 Portobello Road

dimanche 15 juin 2014

DO YOU SPEAK SHOES ?

Photo Didier Knoff

Quand j'ai acheté ces shoes, elles s'appelaient « sneakers ». Peu de marques en faisaient sauf Vans… D'ailleurs d'aucunes continuent de les appeler « Vans » (je salue au passage la renommée de cette marque, qui, à l'image de Frigidaire, a réussi à rentrer dans le langage courant !), les plus pointues les appellent aussi « Rivieras »... Plus chic ! Donc, quand je les ai étrennées au bureau, elles ont déclenché des discussions. Au bureau, tout est propice à débat. Surtout les choses les plus futiles : c'est normal, c'est quand même le boulot, après tout. Il y avait donc celles qui adoraient car le plat avait déjà commencé à faire des adeptes. Et celles qui détestaient car trop garçon, trop skate, trop pantoufle. Aujourd'hui on les appelle « sleep-on » et on les adore toutes. C'est fou comme il suffit parfois de changer de nom pour gagner un match mode...


SNEAKERS LES PRAIRIES DE PARIS from BASALT




jeudi 12 juin 2014

ONE COFFEE, PLEASE !

Photo Didier Knoff

Dès que mon regard a croisé ce T-Shirt, j’ai su qu’il était pour moi ! Fan de café, je le suis, c’est sûr. Cela a commencé quand j’ai été embauchée dans une grande société où le seul moyen de sympathiser avec les gens (et d’avoir des infos sur tout ce qui s’y passait -officiellement et officieusement-) était de prendre un café à la machine à café (j’en ai dépensé des francs à cette machine mais dis donc qu’est-ce que je me suis fait comme copines dans le boulot !!). Bref maintenant je suis addict (au café et à la machine : rien n’a changé !). Ce T-shirt, je l’ai trouvé dans un marché de Bangkok et depuis je rêve d’entrer dans un Starbucks à New York et d’ouvrir ma veste sur ce message simple mais fort, troublant de vérité… et de me faire offrir un café, bien sûr ! Bon, entre nous, je n’ai pas tout arrêté… Je vous donne un indice : je ne fume pas. 


T-SHIRT I’M FAMOUS

dimanche 8 juin 2014

DOCTEUR SLEEP / STEPHEN KING

Photo Ronan Beauvois

Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Stephen King mais je regarde toujours avec intérêt les adaptations ciné/télé de ses romans (pas toujours réussies d’ailleurs)... Car Stephen King est, pour moi, un excellent conteur et il n'y en a pas tant que ça aujourd’hui. Si vous lisez Docteur Sleep, ne vous attendez pas à retrouver le « frisson Shining » car ce n'est pas un roman terrifiant. Fantastique, oui mais cette histoire de vampires des temps modernes ne m'a pas fait franchement frémir. Et même les évocations de l'univers de Shining n'ont pas la force de l'original. Vous me direz, alors : pourquoi le lire ? Eh bien pour la partie la plus quotidienne du roman, pour la part sombre du personnage principal : son alcoolisme, son mal-être et sa rédemption. Ces passages sont d'autant plus touchants que l'auteur lui-même a sombré dans l'alcoolisme à un moment de sa vie. Donc, oui : lisez Docteur Sleep pour son humanité et aussi pour la pertinence de sa réflexion sur le monde d’aujourd’hui car finalement cette histoire de vampires n'est qu'une allégorie de notre vie. Il ne faut pas oublier non plus que Stephen King est américain et que donc son roman se termine bien : ouf !